JE VOUS EMMENE EN URUGUAY ?

Publié le par DAUPHIN

 

Sais-tu que l'Uruguay est le pays qui possède la plus faible natalité en Amérique Latine 18,3% par an ?

Sais-tu que le vote y est obligatoire sous peine d'amendes ou de prison ?

Autre chose : par qui et quand fut-elle fondée ? par les espagnols en 1726.

Fin du voyage en atterrissant à l'aéroport international de Carrasco. Tu as le sentiment de toucher le sol du midi de la France. Lorsque tu pousses un peu plus dans le pays, celui-ci se sentira conforté de par la végétation d'abord, le climat bien sûr et les gens.

Montevideo est la capitale de ce pays bordé par l'Argentine à l'ouest et le Brésil à l'est et au nord-est.

 

La ville est européenne, tant par les constructions que par l'atmosphère. Pourtant, les gens qui s'y croisent viennent de tous les horizons tant européens que bassin méditérannéen et depuis quelques années de HongKong. (La nourriture chinoise est tellement adaptée au goût local qu'elle n'en a plus que le nom)

Les rues sont larges, droites. En hiver, lorsque le vent souffle du Pôle Sud, tout près, on a intérêt à bien se couvrir car on le prend en plein face et tout vole autour de toi.

L'utilisation des bus est maximum. Ils circulent d'une façon optimum et très satisfaisante que cela soit pour la ville, pour relier les autres villes de l'intérieur ou l'étranger comme le Brésil ou l'Argentine par exemple. Il n'y a pas de train.

Tu peux voir circuler le dernier modèle haut de gamme BMW ou Mercédès aussi bien qu'une marque déjà oubliée depuis vingt ans et réellement rafistolée avec des bouts de ficelles. Je crois pouvoir dire sans me tromper que la conservation est une caractéristique de la vie urugayenne. Rien ne se jette. On asticote la cuisinière de l'arrière-arrière grand-mère, on ressort l'appareil de chauffage d'un ancien grand oncle. (Je ne me moque pas : j'admire sincèrement)

En allant le long de l'artère principale, l'avenida 18 de Julio, qui t'amène vers la Place de l'Independencia où se trouve la Résidence du Président de la République, tu trouves toutes sortes de magasins avec un large choix et de nombreux chalands. Sur cette photo, en bas à gauche, c'est la fin de l'Avenida 18 de Julio vers la Place de l'Independencia avec le barroque Palacio Salvo où tu as : en bas des restaurants, des boutiques de souvenir et dans les étages des appartements avec des petites pièces. Photo en bas à droite la Place de l'Independencia avec la statue de Bolivar. En dessous une vue du port.

 

 et ici c'est en remontant vers le Palais Législatif 

 

 La Place de l'Independencia est dans la vieille ville. De là, en descendant vers le Port, tu iras vers la rue Colon qui était encore en 1998 un poumon commercial avant que d'être remplacé par le Centre Commercial de Puntas Carretas qui est un des coins chics de la capitale. Tout autour, tu trouves des mainsons particulières avec leur jandin ou jardinet et quand tu sais que la mer avec ses longues plages de sables blancs et fins n'est pas loin, tu accepteras l'idée qu'il est peut être très agréable d'y vivre.

Entre Carrasco et le Centre ville tu as Pocitos avec ses hauts buildings qui longent si malencontreusement le bord de mer faisant comme un mur et qui ombrent la plage d'une façon triste. Derrière tu as pèle mèle l'ancien Pocitos qui est charmant. (Photo du milieu le "mur" du front de mer à Pocitos, photo de droite la plage de Pocitos en allant vers Carrasco et celle de gauche une rue de Pocitos ancien)

 

  Ce qui est curieux lorque tu es allongée sur la plage à regarder passer un énorme bateau c'est que tu as vraiment l'impression qu'il est juste posé dessus. Tu ne ressens pas la puissance des machines. La mer est d'huile et le bateau glisse. Parlons-en de la mer. Bien souvent elle est marron. Je vais t'expliquer pourquoi.

La frontière qui sépare à l'ouest l'Uruguay de l'Argentine est le Rio Paraguay. Ce dernier charrie tellement d'alluvions et de déchets de toute sorte qu'il rend la mer marron sur plusieurs dizaines de kilomètres en largueur et en profondeur autant qu'il y en a. C'est la raison qui fait que la mer est rarement bleue autour de Montevideo. Il faut presque attendre Atlantida, charmante cité balnéaire, -je l'adore en fait- pour qu'elle soit du bleu qu'on attend d'elle.

Le must est Punta del Este qui se vide dès l'automne. C'est là où se côtoie la Jet Set mondiale, c'est là où il faut être vu et être pris en photo par Gala. Lors d'une soirée privée organisée par un grand chef d'entreprise brésilien qui fait venir à ses frais ses invités européens  ou bien dans une des discotèques qui sont pleines toute la nuit de la jeunesse huppée urugayenne, argentine et brésilienne. Tous les soirs Punta del Este devient l'équivalent de notre Cannes à la période du Festival.(photos de l'Université de l'Uruguay)

 

 

 

 

 

 

 

 

Les argentins fortunés y ont leur villa qui côtoie sa voisine sans séparation d'aucune sorte. Les épouses s'installent pour l'été avec les enfants et monsieur fait le va et vient entre la Capitale (Buenos-Aires) et Punta par avion.

Le truc en plus c'est de changer de plage chaque jour. Le lundi on ira se baigner en bande à José de Ignacio, le mardi on ira playa Mansa ou faire du surf playa Brava.

Et puis tu as les coins plus populaires,comme vers la calle Ejido et les rues adjacentes, où tous les dimanches se déroulent un grand marché ouvert à tous : avec le marché classique, les vide grenier personnels et professionnels, les artisants en ferronnerie, etc... où tu te promènes, ou fais tes courses, avec ton thermos sous un bras et ton maté à la main.                                           

Au début j'étais toute rouge lorsque l'agent immobilier, beau garçon au demeurant, que je ne connaissais ni d'Eve ni d'Adam, m'embrassait pour me dire "bonjour" et "au revoir" et puis j'ai pris l'habitude et d'être tutoyée et de tutoyer quelque soit le rang, la qualité ou l'âge de la personne et d'embrasser et d'être embrassée en forme de salut. Che ! le respect y est tout de même ne va pas croire ! Et si on te dit "vos" que tu peux traduire par "vous", cela n'a pas toujours valeur du nôtre. C'est souvent une manière de mettre gentiment quelqu'un en boîte : "vos sos loco, anda boludo !" (tu es fou, hé imbécile!), ou de lui gueuler dessus, tout dépend du relationnel que tu as avec la personne.

Surtout ne pas oublier les parilladas où alors ce n'est vraiment pas la peine de faire un saut si loin. Tu en trouves partout que cela soit dans les restaurants ou au fond du jardin des privés. C'est un barbecue avec la bonne tranche de viande de boeuf qui a forci tout seul en mangeant l'herbe dans une grande estancia sous l'oeil attentif du capataz.. Tu peux y ajouter du boudin et d'autres viandes comme du porc, du mouton, mais normalement c'est du boeuf que tu manges avec des pommes de terre ou des chips et une salade de tomates. Il y a encore beaucoup de choses à dire sur l'Uruguay et j'y reviendrais.

En attendant Che, je te laisse et bonne longue fin de semaine du 8 Mai.

Josée Dauphin

 

 

Publié dans voyages

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Merci de ton passage. Tu sais, je n'ai pas osé dire que tarek Sharif est un de mes grands copains. C'est vraiment quelqu'un de bien que j'aime tout particulièrement. Je dois le voir bientot et vais lui demander s'il ne voit pas d'objection à ce que j'écrive un article sur lui !!! Bisous   @nne marie
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