VOUS N'AVEZ PAS VU MON MARI ?

Publié le par DAUPHIN

Comme je l'ai déjà dit, Roissy 1 est tout rond, en venant d'Orly où existait la droite et la gauche au début de notre arrivée dans les lieux il nous à fallu à tous et toutes du temps pour nous adapter et réaliser que peu importait si nous partions vers la droite ou la gauche car de toute façon nous arriverions à notre but. Le seul point important était de savoir quand nous y arriverions au plus tôt soit en passant par la droite soit en passant par la gauche.

Donc lorsque nous avons eu des passagers qui nous demandaient pour aller aux litiges UTA ou Swissair c'était facile. Pour le premier c'était à droite et pour le second à gauche. D'ailleurs on se voyait. Mais quand il fallait orienter pour l'enregistrement British Airways ou Gulf Air c'était un peu plus compliqué. Il fallait déjà expliquer où prendre les ascenceurs qui ne sont franchement pas visibles et après leur dire, selon, à droite ou à gauche.

Combien de fois ne s'est-t-on pas retrouvé avec le même passager qui avait tourné en rond pour trouver ces fichus ascenceurs qui étaient à l'extérieur de la zone sous douane mais à l'intérieur de l'aéroport. Et du coup le pauvre passager passait par l'extérieur où il ne trouvait naturellement rien puis revenait au niveau départ et là au lieu de s'enregistrer au comptoir de la compagnie avec laquelle il devait partir, prenait les tubes et nous revenait au niveau arrivée et devant notre comptoir litige en général fatigué, partagé entre l'énervement et la fatalité. Alors, si on n'avait pas d'arrivée on le prenait par la main et on le conduisait jusqu'à le mettre dans l'ascenceur en lui redonnant les explications pour trouver sa compagnie aérienne. Autrement on lui expliquait le tout de nouveau en lui souhait bonne chance.

Au niveau arrivée nous avions en moyenne 2 à 3 000 passagers qui passaient sous notre nez, tous de parfaits inconnus. Aussi, quand nous avions des dames qui nous demandaient le plus sérieusement du monde "Vous n'avez pas vu mon mari?" on la regardait avec perplexité et on lui répondait, naturellement, non. En général elles insistaient "un monsieur comme çi, comme ça". On répondait que non vu qu'on travaillait et comment savoir qui était son mari dans tous ces messieurs ? Certaines se mettaient en colère, hé si, trouvant notre réponse légère et peu professionnelle (sic) alors on leur demandait s'il avait une pancarte avec son nom dessus car dans ce cas on n'avait vu aucun homme avec une pancarte. Si elles s'accrochaient, car cela arrivait, on regardait sous le bureau et on lui disait qu'elle pouvait vérifier par elle-même mais que nous n'avions pas son mari là-dessous.
Bon c'est pas tout ça, je vais laisser les coulisses de l'aéroport et aller faire mes courses pour demain dimanche. A bientôt

Josée Dauphin

Publié dans Aéroport

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36 à Paris, je penserai à toi ! ! Un grand coucou matinal ! ! Bisous de la mer rouge@nne marie <br />
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Coucou, il est vrai que pour celui qui ne connait pas Roissy n'est pas franchement pratique et on s'y perd facilement ! ! ! Bisous de la terre des pharaons@nne marie <br />
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J
c'est ben vrai ma p'tite dame.bisous de Paris