HONG KONG OU LE PORT PARFUME

Publié le par DAUPHIN

   En chinois Hong Kong veut dire Le Port Parfumé, d'où le titre. La ville existe depuis le néolithique mais a toujours été à l'écart des différentes révolutions ou mouvements qui bien souvent endeuillaient le reste du territoire chinois. Je vais te présenter la ville à ma manière. C'est celle que je connais le mieux en fin de compte.   

  Et voici, nous atterrissons sur une piste qui s’avance sur la mer. Il ne s’agit pas de rater l’atterrissage, bien que certains l’on fait, et alors on a le choix soit l’eau, soit les immeubles qui se dressent devant toi comme une barrière infranchissable. Mais nos pilotes sont des pros. Une ou deux petites blagounettes avant de retenir notre respiration, les roues touchent le sol et nous respirons.

 

  

                Vue de Hong Kong de la mer.

   Ma collègue et moi sommes là au comptoir hébergement de l’aéroport et nous attendons qu’une chambre se libère dans un hôtel. Nous avons le temps. Deux heures plus tard, l’employée nous communique une adresse et nous partons en taxi.

   Il y a un monde fou dans le hall de l’hôtel. Des gens entourés de bagages moins chanceux que nous qui attendent depuis le matin une chambre hypothétique. Au 5ème étage un monsieur d’un certain âge nous salue de la chaise sur laquelle il est assis. Le sur lendemain je devrais faire appel à son aide et à coup de mimiques il comprendra qu’il faut baisser le climatiseur.(Paume sur le front qui se dirige vers la gorge,bras qui retombent flasques le long du corps, genoux à demi-fléchis et yeux suppliants)

   Hong Kong est une ville où tout est grouillant de mouvements, de bruits divers, de klaxons. La ville est active, nuit et jour, avec la même activité, fébrilité. Cependant nous sommes sorties de nuit avec un sentiment, peut être faux, de sécurité totale. 

 

                     Une rue de Hong Kong

 

   En plein jour nous sommes entrées au hasard dans un bar pour nous désaltérer d’un simple jus de fruit. Les tables étaient rondes et au milieu il y avait une serveuse topless. Bien sûr nous avons été à Ocean Center qui était fort heureusement à cinq minutes à pied de notre hôtel. C’est un centre commercial de bijoutiers, ou du moins c’était, avant que l’enclave ne revienne aux chinois peut être que rien n'a changé, je ne sais pas. Pour une femme c’est un endroit fabuleux. Nous étions deux à ne plus savoir où donner de la tête, vers où regarder. Si nous n’avons pas fait dix boutiques nous n’en avons pas fait une seule. C’était un plaisir pour les yeux et pas si douloureux que ça pour le portefeuille. 

   A chaque coin de rue, et à tout moment du jour ou de la nuit, il était possible de manger. Que ce soit au restaurant chic où la Rolls-Royce dorée s’arrêtait, le classique avec le canard laqué pendu à la vitrine ou que ce soit d’acheter ta soupe à celui qui n’a pour toute boutique que son réchaud et ses quelques cuillers, baguettes et bols et qui bien souvent dort en dessous de son « comptoir ».

 

   Nous avions fait la connaissance d’un guide chinois qui ravi de parler avec des européennes, il avait fait ses études en Allemagne, nous avait invitées dans un restaurant typique. La marmite est arrivée et à l’odeur nous l’avons interrogé sur le contenu. C’était des intestins. Nous avons préféré prendre quelque chose de plus classique à notre goût. Il nous a raconté que trouver un logement à Hong Kong était quelque chose de très difficile et onéreux. Il partageait un appartement depuis un an avec deux européens qui devaient partir et il s’inquiétait de son futur. Il nous a conduit vers le quartier résidentiel au sommet de la ville où l’air est plus frais, plus pur, où le calme règne.

  

 

   Sur les hauteurs de Hong kong le quartier

                   résidentiel

 

   Nous avons vu quelques temples et je me souviens aussi d’une ville reconstituée de l’époque Ming. Il y avait les boutiques, les musiques,les constructions de l’époque et les personnes étaient aussi habillées à l’époque de… mais je doute que dans ces temps reculés les artisans soient   aussi somptueusement habillés pour travailler. On expliquait la fabrication de la pâte à nouille avec démonstration à l’appui. Puis l’artisan, très rapidement, malaxait, tordait et étirait la pâte autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu'elle se sépare en formant tout naturellement les nouilles que nous connaissons. Il coupait les deux bouts qu’il avait eu en main et refilait les nouilles au restaurant où elles étaient préparées sous nos yeux. Il ne nous restait plus qu’à nous installer sous l’auvent et déguster.

   Voilà, voilà, voilà. Et si nous faisions une petite excursion d’un jour ? Macau ça te dis ?

 

 

                            Le débarcadère

  A bientôt

 Josée Dauphin

 

 

 

 

Publié dans voyages

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<br /> Un endroit où j'aimerais bien me rendre ! ! ! Bisous@nne marie<br />
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J
J'ai bien aimé aussi, tu verras dans la suite c'est un HKG tout à fait différent que je te montrerais.bisous
K
pas très sympa et cela place les femmes très bas... Je fais référence au passage sur le shopping à HK .Le paradis pour une femme ..Je suis une femme (la preuve je suis maman ), mais ce genre d'endroit (mall) représente l'enfer pour moi.Et je pourrai vous présenter mes copines(également femme et mères) qui pensent comme moi!!!
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J
C'est vrai qu'en général les mails c'est plutôt galère, je suis la première à le reconnaitre mais celui là est  lumineux par l'éclairage électrique, chaque boutique ou comptoir est espacé et en raison du produit vendu, soit essentiellement des bijoux, les gens s'y rendent seuls ou par deux mais rarement par famille entière. Il n'y a pas de chariots non plus. Tout ça fait que cela change des centres commerciaux auxquels nous sommes habitués.  
:
<br /> Bisous@nne marie<br />
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J
ah ! tu me manquais. J'espère en apprendre plein sur Le Caire. Bisous